AUVERS-SUR-OISE - Vu dans la presse locale un article du Parisien du Val d’Oise, à propos du franchissement de l’Oise avec la réalisation d’un pont ?, viaduc ? sur le quartier de Chaponval ?, Valhermeil ? à Auvers-sur-Oise - (95430).
MANIFESTATION "PAS DE VIADUC A AUVERS SUR OISE", PROJET DE PONT SUR LE QUARTIER DE CHAPONVAL ?.
La samedi 25 juin 2011 à 11h sur la place de la mairie d’Auvers sur Oise, une manifestation d’Auversois, d’Auversoises contre le projet de viaduc à Auvers, plus précisément sur le quartier de Chaponval, Valhermeil. Le lieu n’étant pas donné avec précision, un vieux projet de plus de 40 ans, concernait le quartier du valhermeil, ressortirais t-il de terre ? soyons méfiant…

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Présence des élus de toute tendance à la mairie d’Auvers sur Oise, les groupes (Alternative Citoyenne, A.E.N, Pour Auvers, et Vivre Auvers Ensemble) étaient présent, ainsi que le maire d’Auvers-sur-Oise (Jean-Pierre Bequet), du député de la circonscription (Philippe Houillon), et des responsables associatives d’Auvers-sur-Oise, (Collectif de défense d’Auvers, V.V.O (Vivre dans la vallée de l’Oise), Chaponval-Valhermeil, etc…)

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Prise de parole par l’association V.V.O (Vivre dans la vallée de l’Oise).
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Projet de pont à CHAPONVAL quartier d’AUVERS-SUR-OISE (95430)
Vu dans la presse locale, « Le parisien du Val d’Oise ». (cette article)
Le projet de pont sur l’Oise, sur le quartier de « CHAPONVAL » refait surface à Auvers-sur-Oise - (95430).
On le croyait enterré depuis de nombreuses années déjà… Le projet de construction d’un nouveau pont permettant de franchir l’Oise semble refaire parler de lui. Quelques pointillés tracés sur la carte du schéma de cohérence territoriale de Cergy-Pontoise (Scot), rien de plus. Mais cela suffit amplement à semer le trouble parmi les communes voisines de l’agglomération. « Cergy-Pontoise ne peut pas imposer quelque chose sur un territoire qui n’est pas le sien ! » souligne Jean-Pierre Béquet, le maire (PS) d’Auvers-sur-Oise. « C’est une proposition très provocante alors que nous sommes déjà en bagarre avec le Port Autonome. »
Car ce nouveau franchissement de l’Oise réveille d’autres fantômes. Le dossier d’extension du site portuaire de Saint-Ouen-l’Aumône a beau être en sommeil, le Port autonome de Paris n’a pas encore renoncé à l’idée. De quoi donner des frissons aux nombreuses associations de riverains et de protection de l’environnement qui se sont mobilisées lors de l’enquête publique du Scot de Cergy-Pontoise. Le commissaire enquêteur a ainsi pu recueillir 49 avis défavorable concernant la construction d’un pont entre les terrains du Port autonome de Paris et le quartier de Chaponval, à la limite de celui du Valhermeil. Juste avant l’ouverture de l’enquête, la ville d’Auvers-sur-Oise avait d’ailleurs pris position à travers une délibération catégorique : « Le conseil municipal rappelle l’impossibilité de ce franchissement que pour des raisons techniques et financières », martèle le texte voté à l’unanimité.
Autre opposition, et pas des moindres, le parc naturel du Vexin (PNR) souligne que cet hypothétique pont n’est guère compatible avec la charte du PNR. « Si la nécessité de créer un nouveau franchissement de l’Oise peut être argumentée en tant que principe sa localisation précise ne semble plus pertinente au regard des impacts prévisibles (secteur urbanisé, proximité du coteau rive droite, de l’île de Vaux », détaille le parc. Le commissaire-enquêteur lui-même estime que le projet « doit être écarté ».
Seule la voisine de l’autre côté de la rivière, Méry-sur-Oise, semble défendre ce pont qui embarrasse tout le monde. La municipalité (MRC) de Jean-Pierre Pernot réclame en effet une solution pour « désengorger les deux ponts routiers existants - entre Méry et Auvers et entre Saint-Ouen-l’Aumône et Pontoise - qui sont saturés. »
L’idée de cette alternative à la traversée habituelle n’est d’ailleurs pas vraiment contestée.
Une passerelle dédiée aux circulations douces proposée.
Le Scot de la vallée de l’Oise et des impressionnistes valide ainsi le principe d’une étude visant à offrir des solutions de liaison de proximité entre les zones résidentielles de la rive droite et les secteurs d’emploi et d’équipement de la rive gauche. Jean-Pierre Béquet, par exemple, imagine volontiers « une passerelle, dédiée aux circulations douces accrochée au pont SNCF déjà existant ». Pour les piétons et cyclistes, la liaison entre Chaponval et le lycée de Saint-Ouen-l’Aumône serait ainsi réduite à 1 km environ au lieu des 7 ou 8 km nécessaires pour faire le tour par le pont de Méry-sur-Oise.
Marie PERSIDAT.
« le Parisien du Val d’Oise » du Mardi 22 février 2011 »